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Comment est évaluée la résistance des couleurs sur les textiles ?

La durabilité des couleurs constitue un critère clé pour juger de la qualité d’un textile. Elle assure que les teintes conservent leur éclat au fil du temps, malgré l’usure, les lavages ou les diverses expositions. Mais comment mesurer si un textile résiste réellement à ces contraintes ? Dans cet article, découvrez comment les tests de « solidité » des couleurs permettent de vérifier cette qualité et de répondre aux standards de l’industrie.

1. Tenue des teintes au lavage

Ce protocole évalue la capacité d’un textile à conserver ses couleurs et à limiter le transfert sur d’autres tissus après un ou plusieurs lavage(s). Les normes ISO 105 et ISO C06 définissent un protocole pour reproduire les cycles domestiques et industriels.

  • Lavage simple : un seul cycle pour simuler une utilisation courante.
  • Lavages multiples : jusqu’à cinq cycles pour analyser l’usure sur le long terme.

Dans ce contexte, les échantillons sont soumis à des conditions contrôlées, incluant des températures spécifiques et des détergents adaptés. Une fois le ou les lavage(s) terminé(s), la tenue des couleurs et les traces laissées sur des tissus voisins sont soigneusement examinés.

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2. Résistance des couleurs à la lumière

Les textiles fréquemment exposés à la lumière, tels que les vêtements d’extérieur ou les rideaux, doivent impérativement conserver leurs couleurs face aux rayons UV ou à un éclairage prolongé. Pour ce faire, les normes ISO 105-B01 et ISO 105-B02 permettent d’évaluer cette résistance en fonction de conditions lumineuses spécifiques :

  • ISO 105-B01 : simule l’exposition à la lumière naturelle dans un environnement contrôlé.
  • ISO 105-B02 : reproduit les effets de la lumière artificielle à l’aide d’une lampe à arc au xénon.

Ces tests mesurent les altérations de couleur en les comparant à des échelles de référence, garantissant ainsi une évaluation fiable de la tenue des teintes.

3. Transfert par frottement

Lorsqu’ils sont frottés contre d’autres surfaces, les textiles ont parfois tendance à perdre de leur couleur. Pour éviter cela, le protocole de frottement, basé sur la norme ISO 105-X12, mesure ce risque dans deux situations :

  • Frottement à sec : le tissu est testé dans son état naturel.
  • Frottement humide : il est préalablement humidifié pour simuler des conditions encore plus extrêmes.

Le transfert de pigments est mesuré en frottant un échantillon standard blanc contre le tissu et en analysant le degré de coloration.

4. Réaction face à la transpiration

Indispensable pour les vêtements / accessoires de sport ou ceux proches de la peau, ce test permet de vérifier si les textiles résistent bien aux effets de la sueur humaine. Les normes ISO 105-E04 et AATCC 15 fournissent les protocoles pour simuler ces conditions.

  1. Les tissus sont immergés dans des solutions imitant la sueur acide ou alcaline.
  2. Ils sont ensuite séchés sous pression avant que les changements de couleur soient évalués.

5. Résistance à l’eau de mer

Les maillots de bain, textiles marins et autres produits exposés à l’eau salée doivent également être testés. La norme ISO 105-E02 consiste à plonger ces tissus dans une solution saline, puis à évaluer leur stabilité chromatique après séchage.

6. Réaction face à l’eau chlorée

Les textiles utilisés dans les piscines, comme les maillots de bain, subissent quant à eux des tests conformes à la norme ISO 105-E03. Ce protocole consiste à les exposer à des concentrations de chlore spécifiques pour déterminer la résistance de leur(s) couleur(s).