L’histoire de l’industrie textile en France commence véritablement grâce à la création de la machine à coudre en 1830. Peu après, avec l’essor de la classe bourgeoise, ce secteur a connu une forte expansion. En particulier au milieu du XIXème siècle, tous les hauts dignitaires français ne s’habillaient qu’avec des vêtements issus de la Haute Couture parisienne.
Au début du siècle passé, les concepteurs français ont cherché à briser les frontières pour étendre leur savoir-faire stylistique. Ces designers ont, au début des années 1900 radicalement modifié la perspective des tendances mondiales en adoptant des styles de couture à la fois attrayants, glamours et inimitables.
Entre 1989 et 2004, le secteur textile français a connu une importante crise due à la concurrence étrangère notamment celle de la Chine et des Etats-Unis. Ce qui va plus tard conduire au licenciement de près de 2/3 des salariés employés dans le sous-secteur.
Aujourd’hui, l’industrie du textile français se porte mieux. La France fait d’ailleurs partie des premiers acteurs mondiaux du secteur du textile haut de gamme. Le chiffre d’affaires d’exportation des PME est en constante progression et la croissance est de l’ordre de 4 à 5 % chaque année.
La fabrication française de vêtements implique un certain prestige, et donc un élément essentiel aux stratégies marketing. En effet, de nombreuses marques de prêt-à-porter vantent leur allégeance à la fabrication française et leur dévouement pour la durabilité et la qualité. La distinction tant convoitée d’être “durable“ ou “fabriqué en France“ est un moyen efficace de créer une image de bien-être chez le consommateur.
L’éco-responsabilité est devenue une véritable tendance dans le milieu du textile. Le retour à une démarche écologique est réel, de même que la nécessité de soutenir les produits fabriqués au sein de l’Hexagone. Aujourd’hui, les consommateurs sont plus que jamais conscients de l’importance sociale de leurs achats. Ces derniers, pour limiter les impacts écologiques s’inscrivent de plus en plus dans les normes de consommation éco-responsables.
Il s’agit là du concept de mode éthique, un concept totalement opposé à celui de la « fast fashion », qui se veut une consommation outrancière de produits bon marché. Une étiquette portant la mention de « made in France » différencie donc une entreprise écologique des autres qui n’ont pas de réel objectif social.
À travers le monde, le marché de la mode et du textile a tendance à se standardiser avec les mêmes motifs et le même design, à quelques différences près. Il n’en est cependant pas autant pour la couture française qui est un véritable « atelier d’idées », de techniques et de création à signature unique au monde. La mode française réunit ainsi plusieurs centaines de créateurs de mode, chacun ayant leurs propres techniques et savoir-faire artisanal.
Vous avez une idée de concept et vous souhaitez lancer votre propre gamme de vêtements français ? Dans ce cas, il est possible d’obtenir un prêt auprès de différents organismes.
L’Union des Industries Textiles par exemple, qui accompagne de nombreuses petites et moyennes entreprises aux idées novatrices depuis sa création en 2017. Ses activités couvrent presque toutes les étapes de fabrication de vêtements et accessoires de mode. Obtenir un financement auprès de cet organisme ne requiert en général qu’un business plan et une justification du statut juridique de l’entreprise.
Il est également possible de monétiser sa création en avant-première sans en avancer les frais de production via des campagnes de crowdfunding. Ce mode de financement a l’avantage de créer un certain degré d’engagement entre le client et le créateur.
Créer une marque de vêtements en France peut paraître difficile, mais il convient de respecter certains critères propres à tous les domaines d’activités ou presque. Voici donc quelques conseils qui sauront vous aider dans l’élaboration de votre marque made in France.